Chaque semaine je partage avec vous mes analyses de la situation dans le monde de l’informatique et l’impact possible sur votre PME.
En tant que DSI externalisé ou à temps partagé je veille chaque semaine sur les évènements qui vont transformer vos usages de votre système d’information.
A partir du mois prochain, vous aurez en plus du contenu supplémentaire qui n’a pas été publié.
Si vous souhaitez une approche individuel, je vous propose un rendez vous ici.
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La lecture du mois
Je viens de terminer Quantix la BD qui permet de mieux comprendre ce que le mot quantique signifie et son impact dans notre quotidien; Spoiler alert : pour les crèmes cosmétiques quantique c’est de l’ordre du fantasme.
Un excellente lecture et une démocratisation de cet univers de nos atomes et des photons.
2024 fin de l’adolescence pour les IA
OpenAI à ouvert la voie de l’usage de l’intélligence artificielle, IA LLM, pour un usage quotidien dans la production de texte et de code.
Comme personne ne surveillait comment celle ci s’enrichissait pour la production de texte, personne n’a prété attention au droit d’auteur.
Harry Potter la référence pour les IA,
mais sans demande d’autorisation d’utilisation des droits d’auteur.
Il est facile de trouver en PDF de la suite Happy Potter pour enseigner à son IA la culture populaire.
Le procès de l’année pour la gestion des droits d’auteur,
Le «New York Times» poursuit en justice Microsoft et OpenAI pour violation des droits d’auteur.
Mais Le New York Times ne peux pas gagner
Si le New York Times gagne, c’est tous les auteurs, toutes les revues, tous les hebdomadaires au niveau mondial qui peuvent ensuite porter plainte.
Microsoft va t il racheter le New York Times ?
La solution se trouve sans doute dans un accord de droits voisins comme Google à signé en 2022 avec la presse française ou avec la presse canadienne en 2023.
Au final Etes vous protégé ?
Si vous avez utiliser la version gratuite, il n’y a pas de protection prévu par ChatGPT ou Bing pour vous protéger des conséquences de l’usage de l’IA.
Par contre, si vous utilisez une version payante OpenAI propose de payer si vous vous faite poursuivre pour violation des droits d’auteurs.
Mais pour l’instant cela reste flou car personne n’a eu recourt pour l’instant.
Et que se passe t il si vous avez eu recours à une agence web qui a produit ce contenu ? Est elle assuré pour ce risque ? Existe t il des assurances pour violation de droits d’auteur ?
Update Janvier
OpenAI reconnait qu’il n’est pas possible d’entrainer une IA sans violer les droits d’auteur.
L’IA, la catastrophe de 2024 pour les PME
2024 s’annonce comme une année
de changements majeurs
pour les utilisateurs d’ordinateurs.
Microsoft introduit la touche « Copilot » sur nos claviers,
marquant ainsi la première modification significative
depuis la touche Windows de Windows 95.
L’appétit grandissant pour l’IA,
en particulier l’IA LLM (Langage Model),
pose des questions cruciales.
Actuellement, l’accès à l’IA se fait
principalement via des plateformes comme ChatGPT.
Cependant, d’ici la fin de l’année,
les applications vous permettront également
d’exploiter cette puissante technologie.
Mais attention, cela aura un coût considérable.
Les éditeurs se frottent déjà les mains.
Ils pourront sortir non pas une simple mise à jour,
mais une toute nouvelle version, ornée d’un logo flambant neuf.
Cependant, ne vous méprenez pas,
l’intérieur restera souvent inchangé.
La ruse ici pour les éditeurs,
c’est que cette mise à jour n’est généralement pas
incluse dans le contrat de maintenance annuel.
Impact
La migration vers cette nouvelle version
ne sera pas sans encombre.
Vous aurez seulement deux ans pour le faire,
faute de quoi le support disparaîtra.
Cela signifie des coûts supplémentaires
et de nouveaux claviers à acheter.
Microsoft vient de publier une étude
qui indique que pour chaque dollar investie dans l’IA
offrira un rendement de 350 %.
En fin de compte, 2024 s’annonce
comme une année difficile pour les budgets informatiques.
Il reste à voir comment cette nouvelle touche « Copilot »
trouvera sa place dans nos vies numériques.
Préparez-vous à des changements et à des dépenses.
Est-il temps de dire adieu à VMware ?🌪️
Est-ce la fin d’une ère pour VMware ?
Broadcom, le nouveau patron de VMware, déclenche une tempête dans le monde de la virtualisation.
Dès le 4 février, fini les douces ententes avec les revendeurs VMware. Un choc brutal pour les 65 000 partenaires en pleine période festive !
Le bouleversement en pratique :
Imaginez, vos techniciens, experts en virtualisation, se retrouvent soudainement déstabilisés.
Les 2000 clients VIP de VMware perdent le contact privilégié avec leurs partenaires habituels, une aubaine technique mais un défi pour la compréhension métier.
ProxMox, le sauveur Open Source ?
Alors que le monde se tourne vers l’Open Source, ProxMox fait une entrée fracassante.
Adopté par de grandes entreprises, ce challenger propose une alternative robuste à VMware, séduisant les partenaires avec la promesse d’une maîtrise long terme et l’ouverture à de nouvelles collaborations.
Retour d’expérience
Moi-même, confronté à l’installation d’un serveur pour un client, je ressens l’onde de choc de cette annonce. Les temps changent, ProxMox pourrait bien s’imposer comme la nouvelle norme.
Le challenge pour les dirigeants
Avec VMware chamboulant ses relations commerciales et ProxMox grimpant en popularité, les dirigeants doivent naviguer dans ces eaux troubles.
C’est le moment de repenser les stratégies informatiques, d’explorer de nouvelles solutions et de s’adapter à un paysage en pleine mutation.
Synthèse des perspectives
Ce bouleversement marque un tournant décisif pour la gestion informatique des prochaines années.
Entre la fin d’une ère VMware et l’ascension de ProxMox, les dirigeants doivent rester agiles et visionnaires. Le choix est clair : s’adapter ou rester à la traîne.
Prêt à relever le défi ? 🚀👀
C’est quoi la virtualisation
La virtualisation, c’est comme transformer un seul ordinateur en plusieurs petits ordinateurs virtuels. Chacun fonctionne indépendamment, mais partage les mêmes ressources physiques de l’ordinateur principal. Pourquoi c’est intéressant pour vous ?
1. Economie de ressources : Vous utilisez moins de serveurs physiques, ce qui réduit les coûts d’achat et de maintenance.
2. Flexibilité : Vous pouvez rapidement adapter l’infrastructure informatique à vos besoins.
3. Continuité d’activité : En cas de panne d’un serveur physique, les machines virtuelles peuvent être facilement déplacées ou copiées sur un autre serveur.
La sobriété, une excellente idée pour 2024
3 bonnes raisons de ne pas renouveler son matériel en 2024
Windows 12 en embuscade
Microsoft à évoquer dans une communication qu’une nouvelle version de Windows va bientôt sortir pour remplacer Windows 11. Il est temps de tourner la page Windows 11.
Mais pour l’instant, aucune annonce sur les prérequis technique nécessaire à cette nouvelle version. Rappelez vous, pour Windows 11 il fallait la puce TPM V2 pour pouvoir l’installer sur votre poste.
Il serait dommageable d’acheter un nouveau poste en 2024 et qu’il ne soit pas compatible Windows 12.
A chaque fois que Microsoft sort une nouvelle version de Windows 11 le support est assuré pendant une période de 36 mois.
Donc, pour l’instant, la dernière version de Windows 11 23H3 devrait avoir un support qui se termine en octobre 2026 (estimé).
Problème dans la production de puce
Depuis la Covid la fabrication de puce électronique est tendue. Prenez par exemple la majorité des voitures neuves, il faut aujourd’hui un délai de plus de 6 mois pour obtenir sa voiture, quand ce n’est que les 18 mois qu’il y a 2 ans plus tôt.
Autant le problème des puces commence à être revenu à la normale, c’est maintenant à la mémoire d’avoir des problèmes d’approvisionnement.
Aussi la mémoire des ordinateurs devrait augmenter en 2024 au-delà de l’inflation.
Et Nvidia qui commence à avoir du mal à fournir certaines puces pour les cartes graphiques. Le GPU qui est indispensable à l’IA.
L’Europe Face au Duel commercial USA-Chine : Un Défi Stratégique pour les PME
Dans un contexte international marqué par une escalade commerciale entre les États-Unis et la Chine, l’Europe se trouve dans une position délicate. La décision du gouvernement néerlandais de bloquer les exportations d’équipements de lithographie d’ASML, cruciaux pour la production de semi-conducteurs de pointe, soulève une préoccupation majeure : l’Europe se retrouve sans alternative immédiate pour l’importation de puces, un élément fondamental de notre industrie technologique.
L’approche des États-Unis, caractérisée par une protection conditionnelle de Taiwan et une politique favorisant le « Made in USA », commence à influencer leur soutien envers Taiwan. Ce changement de cap, visant à réduire les risques pour les citoyens américains, pourrait remodeler les dynamiques globales de production de semi-conducteurs.
Par ailleurs, nous observons une réorientation stratégique des grands constructeurs technologiques vers l’Inde, cherchant à diversifier leurs bases de production face à un paysage géopolitique incertain. En parallèle, les entreprises chinoises développent des stratégies pour contourner les sanctions américaines, notamment par la création de sociétés-écrans, tandis que la Chine restreint l’exportation de terres rares.
Pour les PME européennes, ce panorama complexe annonce une inflation progressive et potentiellement incontrôlée sur l’achat de matériel technologique. Cette situation appelle à une prise de conscience et à une préparation stratégique face à des défis de taille, impactant directement la compétitivité et la capacité d’innovation de nos entreprises. La nécessité d’une réponse coordonnée et adaptée se fait plus pressante que jamais. 🌍🔧💡
Comment faire
Profitons de cette année de transition pour conserver 1 an de plus vos équipements.
En matière de transition écologique, c’est la fabrication et la livraison de l’ordinateur qui génère le plus de CO2. En gardant 1 an de plus un matériel, vous divisez par 4 votre consommation en équivalent CO2.
Aujourd’hui une bonne configuration pour un poste permet de conserver celui ci, sans problème, pour une durée de 5 ans, voir 7 ans.
Une bonne configuration bureautique c’est un processeur I5, 1 disque dur SSD, 8 Go de mémoire minimum, 2 sortie écrans, une extension de garantie 5 ans. Voici la configuration typique qui vous accompagnera pendant 7 ans.
C’est fini la durée de vie des matériels sur 3 ans, aujourd’hui c’est 5 ans minimum. La règle des 3 ans c’est uniquement pour les comptables dans vos amortissements.
Cas particulier des ordinateurs portables
Garder plus longtemps un ordinateur portable c’est plus complexe : cela demande du soin de la part des utilisateurs.
Un portable est souvent manipulé, déplacé, secoué. Ainsi si les matériaux utilisés pour la coque sont de mauvaise qualité, la durée de vie risque d’être courte.
Lors du choix d’un ordinateur portable, vous devez être attentif à la solidité de la coque.
Quoi acheter
Pour garder un ordinateur 5, voir 7 ans, il faut commencer par bien choisir sa configuration :
– Processeur I5 minimum
– Mémoire 8 Go minimum
– Disque dur SSD
– 2 sorties écrans
– Clavier avec le touche IA
Mais le problème avec cette configuration de base, c’est que pour l’instant je ne sais pas si elle sera adaptée à Windows 12.
Quelle puce nous faudra-t-il pour intégrer l’IA dans nos systèmes ?