Chaque semaine je partage avec vous mes analyses de la situation dans le monde de l’informatique et l’impact possible sur votre PME.
En tant que DSI externalisé ou à temps partagé je veille chaque semaine sur les évènements qui vont transformer vos usages de votre système d’information.
A partir du mois prochain, vous aurez en plus du contenu supplémentaire qui n’a pas été publié.
Si vous souhaitez une approche individuel, je vous propose un rendez vous ici.
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La lecture du mois
J’ai lu ce livre pour être inspiré sur les nouveaux usages de l’informatique pour les entreprises de demain, et cette lecture me laisse avec plus de question que de réponses.
Je pense que je partagerais bientôt certaines de mes questions sur Linkedin.
Je note quand même que la conclusion est : inspirer vous de nos modèles et pour comment faire, démerdez vous.
Update Mars 2024
Êtes-vous prêt à repenser votre stratégie cloud?
Est ce que le Cloud First est toujours la bonne solution…
Dans un monde numérique en constante évolution,
les acteurs du Système d’Information (DSI et prestataires)
réévaluent la maxime du « cloud-first »,
s’orientant vers une approche plus pragmatique et nuancée.
Forts de leurs expériences,
ils discernent aujourd’hui mieux
quand et comment intégrer le cloud,
ou opter pour des solutions internes.
C’est la finesse de cette stratégie qui
peut définir le succès d’une entreprise
dans l’utilisation du numérique.
L’ère du « cloud exit » pointe à l’horizon.
David Heinemeier Hansson de 37signals
témoigne de cette tendance,
après une sortie complète du cloud,
motivée par des économies considérables.
Cette réalité contredit souvent
le discours marketing du cloud,
incitant les entreprises à une introspection
sur l’adéquation de leurs charges de travail
avec le cloud ou les solutions internes.
La clé réside dans une stratégie spécifique
à chaque charge de travail,
comme le souligne David Linthicum,
ancien stratège cloud chez Deloitte.
Cette approche permet d’optimiser les coûts et l’efficacité,
tout en préparant le terrain
pour les futurs projets d’IA générative.
L’équilibre entre performance,
coûts et sécurité devient primordial.
Beaucoup de DSI partagent cette vision,
ayant constaté des avantages tangibles
à héberger certaines charges de travail
en interne pour des raisons de coût et d’efficacité.
Le virage vers un modèle hybride se confirme,
intégrant cloud public, solutions sur site et cloud privés,
pour une adaptabilité maximale.
Cette évolution s’accompagne
d’un examen rigoureux des applications
avant leur migration vers le cloud privé.
Ce réajustement stratégique représente
un nouvel axe de réflexion pour les dirigeants,
les invitant à repenser l’alignement de
leur infrastructure numérique avec leurs objectifs d’affaires.
Est-ce le moment de revoir votre stratégie numérique avec votre DSI à temps partagé ?
Dans un paysage économique où chaque décision compte double,
les Directeurs informatique (DSI) à temps partagé
se révèlent être des alliés stratégiques incontournables
pour les PME.
Face à des défis sans précédent :
– Est ce avantageux d’utiliser le Cloud par rapport à mon besoin ?
– Comment assurer la continuité en cas d’attaque virale ?
– Quelle sont les bons usages de l’IA ?
– Pourquoi la sensibilisation à la cybersécurité est obligatoire ?
leur rôle s’étend bien au-delà de la simple gestion informatique.
Prioriser pour prospérer
La clé pour les DSI réside dans l’art de la priorisation.
L’objectif ?
Se concentrer sur les initiatives
générant le plus de valeur pour l’entreprise.
Mais quelles sont ces initiatives ?
En période d’incertitude économique,
l’accent est mis sur les technologies favorisant l’efficacité,
atténuant les difficultés liées à la chaîne commerciale et
impactant rapidement la rentabilité de l’entreprise.
Les DSI à temps partagé,
véritables maîtres d’orchestre,
analysent les marchés financiers, l’inflation,
et les incertitudes de la chaîne d’approvisionnement des puces électroniques
pour orienter judicieusement les investissements technologiques.
Des solutions à court terme pour des gains à long terme
Les entreprises cherchent des réponses rapides
pour booster l’efficacité et la productivité.
De la planification anticipée à l’automatisation
en intégrant l’intelligence artificielle,
chaque solution est scrutée
pour désengorger la chaîne commerciale
et améliorer les marges.
La gestion proactive
des commandes,
comme chez les vendeurs automobile,
où les délais de livraison se sont allongés,
souligne l’importance d’une planification avancée.
La visibilité de bout en bout sur la logistique
devient une priorité absolue pour
anticiper et gérer les risques.
Qu’est-ce que cela signifie pour les dirigeants de PME ?
Dans un contexte où l’efficacité est reine,
le DSI à temps partagé se révèle être un guide précieux.
Il est celui qui, à travers l’analyse des données,
éclaire la route vers une entreprise plus agile et rentable.
Il ne s’agit plus seulement de gérer la technologie,
mais de l’utiliser comme un levier stratégique pour la croissance.
Les DSI à temps partagé ont donc un rôle crucial à jouer
ils doivent non seulement optimiser la technologie
pour renforcer l’efficacité,
mais aussi assurer la fluidité du système pour les utilisateurs.
En rendant cette dernière transparente et prédictive,
ils permettent à l’entreprise de naviguer
avec assurance dans un monde incertain.
Dans l’ère actuelle d’un monde incertain
souligne l’importance cruciale du DSI à temps partagé
dans le succès des PME.
En utilisant astucieusement les outils à leur disposition,
ces leaders technologiques offrent aux entreprises
les clés pour opérer plus efficacement et
générer davantage de profit,
affirmant ainsi leur rôle central dans la réussite de l’entreprise.
Pourquoi l’intelligence artificielle (IA) s’impose-t-elle comme un dilemme autant qu’une révolution pour les dirigeants d’entreprise ?
Dans un monde où l’innovation technologique bat son plein,
l’enthousiasme autour de l’IA générative ne cesse de croître.
Entreprises géantes et startups se lancent
dans une course effrénée à l’innovation,
poussées par les promesses de transformation radicale
des méthodes de travail et de communication.
Toutefois, cette accélération soulève une question cruciale
sommes-nous prêts à embrasser pleinement cette révolution,
malgré un cadre juridique encore flou
et les incertitudes éthiques qu’elle engendre ?
La réalité est que le cadre législatif peine à suivre
le rythme de cette innovation débridée, sans limite.
La réglementation, telle que l’IA Act
en préparation par l’Union européenne,
se profile à l’horizon,
promettant de redéfinir les règles du jeu.
Mais est-ce suffisant pour encadrer une technologie qui évolue plus vite que notre capacité à en comprendre les implications complètes?
L’exemple de l’investissement massif de Microsoft
dans OpenAI illustre parfaitement cette tension
entre ambition technologique
et nécessité de vigilance réglementaire.
D’un côté, il y a la vision d’un futur où l’IA
enrichit et facilite notre existence.
De l’autre, la crainte que cette même technologie
ne s’échappe de notre contrôle,
soulevant des problèmes éthiques,
sociaux et économiques majeurs.
Les défis juridiques et réglementaires
ne font qu’ajouter à la complexité de la situation.
Les technologies d’IA générative posent
des questions inédites en termes de propriété intellectuelle,
de responsabilité et de confidentialité,
nécessitant une régulation adaptée
pour garantir une innovation éthique et équitable.
Dans cette ère d’opportunités sans précédent,
les PME ont beaucoup à gagner de l’adoption judicieuse de l’IA.
- Optimisation des processus,
- innovation produit,
- personnalisation des services
- …
Face à ces défis,
le DSI, en tant que conseiller stratégique des dirigeants,
doit adopter une approche pragmatique et éclairée,
guidant l’entreprise à travers les opportunités
et les risques associés à l’IA.
Cela implique une veille constante
sur l’évolution de la technologie,
une compréhension profonde de son impact potentiel
sur les opérations de l’entreprise,
et une capacité à anticiper les ajustements réglementaires
nécessaires.
Les bénéfices sont manifestes.
Pourtant, ces avancées ne sont pas sans risques.
L’accès inégal aux technologies d’IA,
les questions de sécurité des données et
l’importance de préserver une éthique
dans l’application de l’IA sont des enjeux majeurs.
Pendant que l’IA redessine le paysage technologique,
les dirigeants doivent s’engager activement
dans cette transformation,
armés de la connaissance et
du soutien stratégique de leur DSI.
La clé réside dans une adoption réfléchie de l’IA,
où innovation rime avec responsabilité.
L’enjeu ?
Non seulement prospérer dans un avenir numérique,
mais aussi contribuer à un développement technologique
qui respecte les valeurs humaines et sociales.
Dirigeants, le défi est lancé :
comment allez-vous naviguer dans cette nouvelle ère,
entre opportunités et responsabilités?
Si vous souhaitez approfondir les différents points suggéré je vous recommande de lire le post complet de mon blog sur le sujet.
Quand un Projet Devient un Cauchemar
Je suis en train de finir un projet,
voici quelques éléments que j’ai mis en œuvre
avec plus ou moins de succès au cours de ce projet.
Dans le monde de la gestion de projet,
la résistance au changement par les utilisateurs
peut grandement compromettre la réussite d’un projet.
Cette résistance se manifeste souvent
par une réticence à adopter de nouvelles méthodes,
couplée à des plaintes auprès de la direction
lorsque les résultats ne correspondent pas
aux attentes personnelles.
Inspiré d’une étude de cas approfondie
et d’observations sur le terrain,
cet article explore comment naviguer à travers
ces défis en se concentrant
sur une approche centrée sur l’utilisateur.
Éducation et Simplification
La première étape vers la résolution
de ce dilemme réside dans
l’éducation des utilisateurs
et la simplification des processus.
Éliminer les éléments superflus
et utiliser un langage simple
peuvent considérablement améliorer
l’expérience utilisateur.
Réduire les étapes inutiles et
clarifier le processus d’intégration encouragent
l’acceptation et la compréhension
des nouvelles méthodes.
Communication et Feedback
Une communication claire et
un feedback constant sont essentiels.
La conception centrée sur l’utilisateur
doit non seulement faciliter la découverte
mais aussi fournir un retour d’information clair
à chaque action entreprise par l’utilisateur.
Cela implique de définir les attentes
dès le départ et de guider l’utilisateur
à travers les étapes du processus.
Au-delà des Limites
Toutefois, ces stratégies,
bien qu’efficaces, ont leurs limites.
Lorsqu’un projet est entravé
par un utilisateur,
une analyse plus profonde
des motivations et
des résistances est nécessaire.
Utiliser un modèle de pensée systémique,
permet de comprendre les dynamiques complexes
à l’œuvre et
d’adapter les stratégies de gestion du projet
en conséquence.
En fin de compte, t
ransformer un projet de cauchemar
en une réussite requiert une combinaison de
communication efficace,
d’approches centrées sur l’utilisateur,
et d’une compréhension profonde
des dynamiques humaines.
Par ces moyens, il est possible de surmonter l
a résistance au changement et
de mener à bien même les projets les plus difficiles.
En complément,
le rôle du DSI à temps partagé
devient crucial dans la navigation
à travers ces défis.
Grâce à son expertise et sa vision extérieure,
le DSI peut identifier les points de friction,
proposer des solutions technologiques adaptées
et faciliter la transition vers de nouvelles méthodes.
Sa capacité à communiquer efficacement
avec toutes les parties prenantes,
accompagner les utilisateurs sur
les avantages des changements proposés,
et à instaurer un dialogue constructif
entre les équipes et la direction est essentielle
pour transformer les résistances
en opportunités d’amélioration.
Microsoft est-il en train de réécrire les règles du jeu dans le cloud au détriment de la concurrence?
Au cœur de l’arène technologique,
une lutte de pouvoir se joue entre Microsoft et Google,
déterminant l’avenir du cloud computing
et de l’intelligence artificielle.
Microsoft, avec son infrastructure Azure,
semble avoir pris une longueur d’avance,
poussant de manière stratégique les éditeurs de logiciels
vers une migration cloud à 100% Microsoft.
Mais cette tactique, est-ce une vision d’avenir
ou une manœuvre pour renforcer son monopole?
Google, de son côté, s’insurge
contre les pratiques qu’il juge
déloyales de Microsoft.
La firme de Mountain View accuse
ouvertement Microsoft de créer
un « jardin clos » autour d’Azure,
limitant les choix des clients et
étouffant la concurrence.
Une plainte auprès de la CMA britannique et
des appels à la régulation de la part de Google
marquent l’intensification de cette bataille.
La querelle s’articule autour de plusieurs points :
– Les restrictions de licence imposées par Microsoft, forçant l’utilisation d’Azure au détriment d’autres fournisseurs.
– L’accusation de Google selon laquelle Microsoft étend son monopole traditionnel à l’espace cloud, restreignant l’innovation et le choix du consommateur.
– La « taxe Microsoft », une licence spéciale requise pour utiliser Office/Microsoft 365 sur des clouds concurrents, vue comme une entrave à la libre concurrence.
Cependant, Microsoft n’est pas sans réponse.
Avec des investissements massifs dans l’IA,
notamment 15 millions de dollars dans Mistral AI,
et des efforts pour s’aligner avec les régulateurs européens,
Microsoft tente de se positionner comme
un partenaire vertueux et ouvert de l’écosystème IA.
Les points de vigilance pour les dirigeants :
– Une vigilance accrue est nécessaire lors du choix des partenaires technologiques.
– Comprendre l’impact de ces batailles sur l’accès aux innovations et les coûts associés.
– La nécessité de rester informé et adaptatif face aux évolutions réglementaires et technologiques.
Est-ce que Microsoft façonne le futur du cloud
et de l’IA à son avantage, ou
Google exagère-t-il dans sa quête de parts de marché?
Et enfin, Google peut-il vraiment se poser en chevalier blanc dans cette histoire?