Depuis l’avènement de la transformation digitale et du cloud, le système d’information est devenu l’épine dorsale d’une PME. Il participe activement à la productivité et maintient l’équipe soudée malgré le télétravail. Or, il arrive que la performance ne soit pas au rendez-vous des attentes : les applications plantent, le site internet est inaccessible, la chaîne de production est interrompue. Pourquoi les performances informatique sont aléatoires ? Comment assurer la haute disponibilité du système d’information ? Les réponses en détail.
I. Mesurer les performances : les critères à considérer
Il existe plusieurs critères à prendre en compte pour mesurer la performance de l’infrastructure informatique d’une entreprise. Ces critères partent de la performance de chaque poste de travail, des logiciels utilisés et s’étendent vers tout le réseau de l’entreprise. En voici quelques-uns.
a. Le temps de réponse
Le temps de réponse a un impact direct sur les utilisateurs. Il mesure la fluidité et la rapidité d’un site internet, d’une application ou d’un service.
En pratique, le temps de réponse conditionne souvent la décision d’achat sur un site de vente en ligne. 38 % des visites sont converties en commandes quand la page demandée par l’utilisateur s’affiche en moins de 5 secondes. Dès que le temps de réponse excède 5 secondes, ce taux de conversion chute à 18 % [1].
Mais cette situation s’applique également au cœur même du système d’information de l’entreprise. Un utilisateur qui patiente plus de 5 secondes peut déjà ressentir ce délai trop long. Et au fur et à mesure de la journée, ces secondes cumulées deviennent des minutes perdues qui finissent par représenter des semaines à la fin de l’année.
Un audit approfondi permettrait d’identifier toutes les pistes à exploiter pour éviter des performances informatique trop aléatoires. Il est tout à fait possible d’améliorer le temps de réponse des applications utilisées au quotidien. L’expertise d’un DSI externalisé peut jouer en faveur des PME en Savoie ou en Suisse Romande qui manquent de ressources pour optimiser leur infrastructure informatique.
b. Le taux de disponibilité
La haute disponibilité ou high availability qualifie à quel point une infrastructure ou un service informatique peut rester opérationnel au cours d’une période. Elle est représentée par le taux de disponibilité exprimé en pourcentage.
Si un système est disponible à 90 % (un neuf), l’indisponibilité est représentée par les 10 % restants, c’est-à-dire 36,5 jours à l’échelle d’une année. Avec un taux de 99,9 % (trois neuf), l’indisponibilité atteint 8,76 heures par an ou 10,1 minutes par semaine. Pour 99,999 % (cinq neuf), l’indisponibilité descend à 5,26 minutes par an ou 6,05 secondes par semaine. C’est ce dernier taux qui représente le standard dans le secteur industriel.
Pour atteindre un taux de disponibilité acceptable, un DSI externalisé peut mobiliser ses ressources et son savoir-faire au service des PME. Il peut mettre en place :
- la redondance des matériels de manière à ce qu’une ressource puisse prendre le relais à une autre en cas de panne ;
- la distribution géographique des ressources pour anticiper pannes de courant, coupures de connexion internet et catastrophes naturelles ;
- la sauvegarde des données, prêtes à être restaurées en cas d’incident informatique ou de sinistre ;
- la veille permanente pour détecter et réparer les pannes …
c. La bande passante
La bande passante désigne la quantité maximale de données numériques transmises par unité de temps [2].
Du côté des infrastructures filaires :
- L’ADSL offre un débit compris entre 1 et 20 Mb/s
- La fibre optique FTTH offre un débit de 1000 Mb/s
En ce qui concerne les infrastructures mobiles :
- La 4G dispose d’un débit pouvant atteindre 100 Mb/s
- La 5G offre une connexion haut débit mobile jusqu’à 2100 Mb/s
C’est le fournisseur d’accès Internet qui garantit la qualité de la connexion. Il serait idéal de disposer de l’ultra haut débit. Il faudrait également savoir répartir la bande passante de manière à prioriser les applications et les services critiques à la pérennité de l’entreprise.
II. Performance informatique aléatoire : les causes
La perte de performance peut provenir de divers organes internes ou externes au système d’information. Un audit complet permettrait d’identifier l’entité responsable. Si les performances sont aléatoires, le problème pourrait provenir :
- d’un poste de travail ou d’un serveur qui nécessite une mise à jour matériel ou logiciel ;
- d’une connexion internet instable ;
- d’un mauvais dimensionnement des équipements ;
- de la qualité du matériel informatique.
Ces différents problèmes peuvent faire partie des 5 raisons pour lesquelles des projets informatiques déraillent.
Conclusion
Pour rester performante, une infrastructure informatique doit s’adapter au rythme des tendances technologiques et de la demande. Dans tous les cas, la capacité du matériel est fixe. Le nombre de demandes traitées dans un temps donné est donc limité. Avec l’arrivée de nouveaux clients, une entreprise peut se retrouver dans l’incapacité technique de servir en même temps les nouveaux et les anciens clients. Pour éviter un tel incident, les PME en Savoie et en Suisse-Romande peuvent externaliser leur service informatique auprès d’un professionnel. Avec ses 20 ans d’expertise, Darvis peut optimiser le business intelligence des entreprises en fonction des ressources existantes. Il peut également prodiguer des conseils d’experts pour piloter, développer et sécuriser au mieux le système d’information.
Références
[1] How fast is ‘fast enough’?
[2] Bande passante